A part dans un entraînement chorégraphié où c’est un peu le but, il me paraît essentiel que le reste du cours soit consacré à des entraînements où chacun va à son rythme.
Choisir son propre rythme est particulièrement important dans les séries de H.I.I.T ou les entraînements avec matériel, et encore plus s’il s’agit de matériel flottant comme des haltères et frites en mousse qui demandent beaucoup plus de contrôle. Dans ces parties-là la musique aura son rôle de facteur de motivation, et si elle a été formatée pour correspondre à des séries d’une durée précise cela permet au coach de ne pas devoir garder les yeux rivés sur le timer. La tentation de suivre le tempo reste présent, surtout pour les participants qui ont un bon sens du rythme. D'autant plus que nous adaptons le tempo afin qu'il soit toujours possible de faire l'exercice sur la cadence de la musique. Mais si l'on n'arrive pas à faire un mouvement dans toute son amplitude il ne faut pas hésiter à ralentir un peu. Ou à accélérer si l'on veut plus d'intensité mais à condition de garder un parfait contrôle du mouvement et de la posture.
Il y a toutefois deux formes d'entraînement où les mouvements suivront le tempo de la musique:
1. Dans la marche et la course à pied aquatique: la cadence de la musique constitue un point de repère pour avoir des mouvements plus précis et de mettre l’accent sur une partie spécifique du mouvement. Suivre le tempo nous évite aussi de faire des mouvements trop grands et trop lents, ce qui arrive souvent lorsque l’on débute en DWR.
2. Dans un entraînement chorégraphié: difficile de suivre une chorégraphie en étant hors de la cadence. Le but est justement d’entraîner la coordination des mouvements avec la musique. Mais faire ça durant tout le cours serait excessif et c’est pourquoi nous utilisons les techniques chorégraphiques seulement durant une petite partie du cours.
Dans ces deux formats le tempo des musiques est toujours adapté au tempo aquatique, plus lent à cause de la résistance de l'eau.
Aquafitness F.I